A Vinales, il n’y a pas de mer… Mais il fait très chaud et on a parfois bien envie de se baigner pour se rafraîchir. Du coup, on a cherché des piscines. Trois hôtels en proposent, avec un accès payant mais symbolique si on n’est pas client.
La première piscine visitée, celle du Mirador, nous avons dû la mériter. Elle est sur une colline, et on y est montés à pieds, une petite demi-heure de marche seulement, mais avec la chaleur et l’humidité ambiantes on est arrivés tout rouges et transpirants… et le monsieur à la porte nous a alors dit que la piscine était fermée et qu’on ne pouvait pas y aller ! Gloups ! On montre la meute de petits Suisses rougeauds et dégoulinants et on demande si on peut au moins aller boire un verre d’eau au bar, il hésite puis on peut rentrer. Bon, comme le bar est à côté de la piscine, on a vite vu que la piscine était bien ouverte. Beaucoup de touristes et musique à fond ; il faut aimer… On profite de l’eau durant une bonne heure, jusqu’à l’arrivée d’un très gros orage. Un éclair a pété juste à côté de l’hôtel, ce qui nous a tous fait sursauter et a fait sortir d’un coup tous les nageurs de la piscine! Nous rentrons en taxi à notre casa sous des trombes d’eau!
Le lendemain, après notre visite de la cueva del Indio, nous sommes allés à l’hôtel San Vincente, qui se trouve à quelques centaines de mètres de la grotte. Là, on a trouvé une piscine moins bondée et surtout fréquentée par des Cubains (certainement parce qu’on y était un dimanche ? ), ce qui nous a beaucoup plus plu. On a bien profité de l’endroit, de la musique et des plongeons d’un petit Cubain qui n’hésitait pas à améliorer sa technique, malgré des plateaux répétitifs…
Mathilde, elle, s’entraînait aussi pour les plongeons.
Voilà donc comment on a survécu loin de la mer durant quatre jours, allez demain on file à la plage !
bravo les plongeurs….