Incroyable, nous publions notre aventure sur le policier véreux (qui nous était arrivée il y a quelques semaines), et voilà que ce soir, en rentrant du restaurant, nous rencontrons le deuxième policier véreux (père ou cousin du premier…).
Il nous fait signe de nous arrêter. La nuit vient de tomber et il balaie avec sa lampe de poche à l’intérieur de la voiture. Les enfants ont le nœud à l’estomac à la suite de notre première histoire… Ils ne disent pas un mot et ne font plus un bruit. Il y a juste 6 grosses billes bleues grandes ouvertes sur la plage arrière qui observent et détaillent les moindres mouvements de ce qui va suivre…
Le policier nous demande si on parle espagnol et si on peut lui donner le permis de conduire. On fait les idiots à baragouiner trois mots d’espagnol avec un accent français à couper au couteau (ce qui fait quand même un tout petit peu pouffer la banquette arrière…): « Suiza », « touristes », « casa »…
ET en grands malins avertis que nous sommes désormais, nous ne lui donnons pas le permis, mais la photocopie du permis. HAHA! Il est bien embêté le policier… Il regarde le permis, il demande où est l’original, nous répondons « casa ». Il essaie de nous faire comprendre que c’est pas vraiment légal, une copie, mais on explique (avec notre super espagnol – de – celui – qui – en – fait – le – moins – possible…) que AVIS nous a dit de ne pas sortir avec l’original quand on reste dans les alentours de la maison (ah… les vols.. ! ). Il a l’air de plus en plus embêté (il ne peut pas nous faire le coup du « je garde le permis contre un pot-de-vin »)… Il cherche quelque chose à dire… suspense… puis soupire et nous rend notre photocopie.
Il nous explique que nous roulions trop vite (nous roulions dans une colonne de voitures dont nous seuls – l’unique voiture de location je suppose – sera arrêtée), mais que bon, il ne dira rien pour cette fois. Et il nous laisse partir. Cela aura duré 3 minutes.
On ferme les fenêtres, on repart, et tout le monde fait un grand OUF de soulagement! Les enfants sont trop fiers de voir comme on ne s’est pas laissé avoir une deuxième fois! Jusqu’à notre maison et encore au lit, ils ne parleront que de cela! Et nous les parents, on est aussi trop contents de ne pas avoir eu à débourser quoique ce soit pour un deuxième policier véreux!
On peut donc dire désormais: Pfyffer 1 : police 1.
… Vivement la fin du match !!!
Vous êtes les meilleurs !!!
Bien joué !! Et 1 point peut-être aussi pour tous ceux qui iront au Mexique un jour et penseront à vous en faisant une photocopie 😉 Merci
Match nul, mais vous gagnez aux points 😉
Trop forts les Pfyffer! Bien fait pour le cousin du cousin du policier verreux! Non mais
Bien joué les pfyffs…match nul mais à l’extérieur ca compte double….. 🙂
mais lool … c’est c’qu’on appelle les aléas du direct ?!