Dimanche matin tôt, nous quittons Josh et sa maison pour aller au port de San Jorge, à 55 minutes de route de là, sur la côte du lac Nicaragua. Nous devons en effet nous rendre sur l’île de Ometepe, accessible uniquement par ferry. On a lu partout que le ferry était une vraie aventure, et d’après Josh une arrivée rapide au port, surtout en basse saison, permettra d’embarquer rapidement.
Nous arrivons donc à 8h30 au port, et essayons de trouver des informations. Le ferry de 9h30 ne navigue pas le dimanche. On nous dit de patienter au restaurant du coin pour voir s’il reste une place de libre pour le ferry de 10h30, sinon ça sera celui de 14h30. Comme convenu on retourne au guichet à 10h10, mais il n’y a pas de place. On part pour celui de 14h30 ? Eh bien non, le ferry de 14h30 ne circule pas. On sera sur le ferry de 17h45 ! Et oui, on vient de se lever à l’aube, faire une heure de route, poireauter dans un bistrot pourri pendant 1h45 pour se faire dire qu’on ne pourra embarquer qu’en fin d’après-midi !
Et à vrai dire, San Jorge, le dimanche, ça nous semblait autant excitant que l’avenue Général Guisan de Sierre le dimanche après-midi. Petit conciliabule familial, on décide de retourner à San Juan del Sur et de passer la journée sur l’une des plage que l’on n’a pas encore eu l’occasion de visiter. On choisit la playa Maderas, et on découvre une jolie plage avec 3 bistrots et plein de surfeurs, accompagnés de quelques nénettes qui font du yoga.
On s’installe à une table, juste à côté du sable, pour y passer l’après-midi.
On joue dans les vagues, qui sont bien grosses et régulières, et on s’amuse à regarder les surfeurs jouer avec les rouleaux. Les enfants passent le temps en jouant au sable ou au billard. Il y a pire comme situation pour attendre un ferry toute la journée, non?
Finalement, on plie bagage vers 16h00 et on retourne au port de San Jorge. Cette fois-ci, notre ferry est là, et on peut accéder au quai pour embarquer.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y avait assez de place cette fois !!! On ne sera que deux voitures sur le ferry pour la traversée.
On s’installe sur le pont supérieur avec les enfants, pour apprécier le paysage. Ca vente beaucoup et ça secoue, alors Anne, qui a pris une pilule magique, reste calée dans un siège tout au fond du bateau.
On profite du coucher de soleil magnifique.
Et c’est de nuit que nous arrivons sur l’île d’Ometepe.
Nous suivons les informations du GPS et faisons le quart-d’heure de route qui nous sépare de notre hébergement, terminant après quelques centaines de mètres au milieu de ruelles en terre sans éclairage, où chaque habitant arrête son activité pour nous regarder passer. Nous ne sommes pas trop sûrs de l’endroit où nous avons atterri, et c’est à ce moment que nous arrivons en cul-de-sac devant un cimetière…………………………………..
Y a pas un petit problème ?
Effet suspens… !
Et?………..,??
patience ! 😉 … On dirait du Hitchcock, non ? ah ahah ahah
alors raconte….
Oui il y a pire comme attente effectivement et qu’est ce que tu veux c’est pas la ponctualité Suisse mais que d’aventures en aventures ………… les risques du metier……
ouiap, on en rigole et comme tu dis ce sont les risques du métier !