Escale à Los Angeles

Notre prochaine destination après la Polynésie Française, c’est le Costa Rica. Mais comme aucun vol ne fait directement le trajet, on doit passer par Los Angeles. Nous voici donc à bord d’un avion, dans lequel on a embarqué à 23h59 (plus quelques belles dizaines de minutes de retard). Le vol, quasiment exclusivement de nuit, s’est plutôt bien passé et on a (presque) tous pu dormir quelques heures (grâce aux quelques places libres supplémentaires qu’il restait par-ci par-là).

Le lever du soleil par les hublots était magnifique !

Une fois à LAX, nous avons fait tout le processus d’immigration, un peu redouté on doit avouer avec tout ce que l’on lit souvent ! Et bien autant le dire franchement, c’était assez précis comme processus, avec pas mal de phases différentes, mais tout s’est bien passé, on a eu en face de nous des gens très sympas et pas du tout des fonctionnaires formatés comme on peut souvent le lire. Au contraire… Ce sont les douaniers qui nous faisaient des blagues et nous qui n’osions pas rigoler! C’est donc un premier contact assez sympa avec le pays que nous avons eu.

Nous avions choisi un hôtel pas trop éloigné de l’aéroport afin d’y passer la nuit, notre vol pour le Costa Rica étant planifié pour le lendemain. Nous sommes arrivés au Embassy Suites, sorte d’énorme hôtel avec une cour intérieure sur laquelle donnent tous les couloirs menant aux chambres. Deux ascenseurs montent et descendent à longueur de journée, c’est rigolo…

La vue depuis le balcon du 7e, où nous avions notre chambre, était impressionnante…

Mais on se rend compte après toutes nos escales que ces hôtels trop luxe, c’est vraiment pas pour nous… Trop codifiés, réglementés (on a du attendre l’heure du check-in pour avoir notre chambre; on ne pouvait plus dîner car c’était dépassé l’heure du dîner; on a du mettre trois étiquettes sur chacun de nos sacs pour aller les entreposer dans une petite pièce à côté de la réception et il fallait avoir le bon numéro pour aller les rechercher…), ces hôtels sont totalement formatés et internationalisés et du coup tellement fades! Le contact humain est réduit à quasi rien; on n’est bien loin de notre pension de famille en Polynésie! Bref, l’ambiance était glaciale, mais il y avait quand même des choses cool. Premièrement, c’était les ascenseurs qui montaient et descendaient, et ensuite c’était le super buffet de goûters, avec chips, bretzel et pop-corn à gogo!

Il y avait aussi un piscine intérieure, trop bien! Anne, Mathilde et Arno ont testé, mais c’était assez froid! Louis n’est pas venu se baigner car il avait de la fièvre. Après un médicament magique et un gros passage au buffet de goûters, il était de nouveau sur pied pour un petit moment.

Ensuite, nous sommes partis en taxi Uber dans un centre commercial à quelques minutes de l’hôtel. On a rencontré un taximan très sympa! Nous devons en fait aller acheter des gros sursacs de voyage, ces gros sacs de toile solides dans lesquels on glisse deux ou trois sacs à dos avant de les mettre en soute dans l’avion, pour les tenir ensemble, éviter que les sangles ne traînent, et pour les protéger un peu. Nos bons vieux sursacs bleus Deuter avaient en effet été oubliés à Maupiti, alors on a profité de notre escale à Los Angeles pour en racheter d’autres. On a trouvé notre bonheur dans un magasin REI, un pur bonheur de la trempe de Decathlon mais spécialisé dans le outdoor.

Puis on a testé notre premier restaurant mexicain, juste en face du magasin de sport. On n’a pas bien compris comment fonctionnait la commande mais c’était super bon !

On est ensuite rentrés se coucher dans notre chambre d’hôtel de luxe: deux graaaaands lits plus que double…

et un aussi un grand canapé-lit! On n’a jamais eu autant de place pour dormir! 

Le bureau a permis aux enfants de jouer aux agents de voyage, c’était sympa !

Et la fenêtre de notre chambre à coucher donnait sur une artère où l’on pouvait voir passer des super voitures! Des Porsches, des immenses pick-up, des vieux bus retapés, et des camions pompier sirènes hurlantes! Cerise sur le gâteau: on voyait les avions atterrir et décoller. On aurait pu laisser les garçons à la fenêtre des heures durant!

Le lendemain, nous avons embarqué comme convenu vers 15h00 pour Liberia au Costa Rica. Si notre escale à LAX a été courte, elle nous a donné bien envie de revenir en juillet pour notre dernière étape autour du monde.