Sur l’île de Maupiti, point de cabinet médical ou d’hôpital, mais on y trouve un dispensaire. Et pour la troisième fois de notre voyage, nous avons du aller consulter (première fois: deux angines à streptocoques à Phuket, deuxième fois: Mathilde s’était ouvert la tête en Nouvelle-Zélande). Cett fois, Mathilde avait des problèmes avec ses piqûres de moustiques (un peu) grattées qui peinaient à cicatriser et qui devenaient de plus en plus vilaines (ça se transforme en gros cratères surinfectés).
Nous sommes donc tous partis voir ce que les professionnels de la santé en pensaient, et ils nous ont expliqué que c’était très courant à cause du climat des îles, la moindre plaie se surinfecte. Ils nous ont montré comment bien soigner ces petits bobos sous ce climat humide. Au contraire de ce que l’on fait en Suisse, sous notre climat sec, il faut ici couvrir et laisser cicatriser la plaie sous une belle couche de crème, faute de quoi les plaies continuent à grossir et à s’infecter.
Nous ressortons donc du dispensaire avec un carton rempli de bandes, de gazes et de crème. Et ce sera parti pour le même rituel tous les soirs: découper et coller des petits pansements plein de crème sur tous les bobos des enfants… Mathilde en aura jusqu’à douze, les garçons presque autant… Cela prendra presque une heure à chaque fois.
A la sortie du dispensaire, nous nous arrêtons manger dans un petit snack tout sympa.
A côté de la caisse, une affiche retient l’attention des enfants. Ils la lisent mille fois et sont morts de rire.
Du coup, cela a été pour les parents l’occasion de faire un petit cours d’économie et d’expliquer aux enfants la notion de crédit!
Nous avons aussi rencontrer des touristes qui se baladaient et qui avaient faim comme nous. On a papoté; c’était très sympa.
Deux jours plus tard, nous voilà de retour au dispensaire… Arno se plaint d’une atroce douleur au gros orteil, qui est en effet tout chaud et tout rouge. Anne l’emmène voir le médecin.
Le docteur regarde le pied et le verdict tombe: c’est un beau panari! Il faut inciser… Arno n’est pas trop rassuré. L’infirmier lui présente alors le gaz hilarant et lui demande de respirer. Étonnamment, le gaz ne le détend pas du tout, ni ne le fait rire, mais lui fait extrêmement peur, comme un très mauvais cauchemar… Il enlève tout de suite le masque en disant qu’il préfère faire sans ça, quitte à souffrir un peu plus. Pendant ce temps, le docteur avait déjà procédé à l’incision et tout était fini. Quelle aventure!
Et Arno s’en sort avec un joli bandage et des antibiotiques.
Pour se remettre de toutes ces émotions , on s’offre un petit apéro au seul restaurant de l’île. Etienne, Mathilde et Louis arrivent aussi et c’est l’occasion pour Arno de débriefer et de tout raconter plusieurs fois.
La vue depuis la terrasse est splendide et nous aide bien vite à nous changer les idées!
Aïe, ça c’est la partie moins sympa quand on voyage. J’espère que tout est rentré dans l’ordre depuis et que vous n’aurez plus à visiter ce genre d’endroit. Becs
eh ben dis donc les petits pfyffs, c le métier qui rentre de partout…..allez courage….les paysages sont si beau que cela vaut largement quelques souffrances…. 🙂
Grrrrrrrrrrr ces moustiques mais le paysage est tellement beau que ça en vaut la peine………
tout le monde est à nouveau sur pieds pas de soucis !