A l’extrême sud de l’Australie continentale (on exclut donc la Tasmanie..) se trouve le Cape Otway. Il s’y dresse un phare que l’on peut visiter, ce qu’on s’est empressés de faire.
On a eu de la chance, alors que la journée avait été nuageuse, un magnifique soleil a agrémenté la visite.
Une vue sur l’océan incroyable à plus de 180 degrés !
Puis le phare, magnifiquement dressé tout au bout du cap :
En haut, beaucoup de vent, mais encore une fois quel coup d’œil !
Le premier phare a été érigé en 1848, et il y a eu plusieurs reconstructions. Il ne fonctionne plus depuis vingt ans, et a été remplacé par une lampe moderne juste à côté. On a même pu voir le système optique utilisé dans le phare, avec toute une explication sur les notions élémentaires d’optique utilisées pour concentrer et diffuser la lumière :
Nous avons aussi pu visiter une station télégraphique qui était utilisée pour relier la Tasmanie. C’était très intéressant de voir comment cela fonctionnait et les enfants n’en revenaient pas de cette façon d’envoyer des messages! Eux qui sont de la génération What’s App…
Après le phare, un peu plus loin, nous avons pu visiter un centre aborigène. Le site était en effet occupé à l’origine par des aborigènes. Nous avons appris pas mal de choses sur ces premiers habitants, grâce à un guide très énergique et marrant. Il y avait même la possibilité de s’initier au didgeridoo et aux claves :
Ils ont tous réussi à sortir de jolis sons, et étaient tout contents de l’expérience. On a appris que dans bien des endroits d’Australie, le didgeridoo n’était auparavant pas employé comme un instrument mais comme un moyen de transporter le feu. Il suffisait en effet de remplir le tube de bois de braises brûlantes en quittant le village, puis de le boucher avec des feuilles pour pouvoir les transporter et les réutiliser quelques heures plus tard, une fois ressorties du tube de bois, et de rallumer facilement un feu.
Dernière curiosité de l’endroit, hormis comme toujours dans cette région des koalas sauvages dans les forêts environnantes, une bien drôle de forêt d’arbres pétrifiés, blancs. Pas d’explication sur le phénomène mais c’était vraiment étrange de traverser cet endroit…
Ben Etienne, t’es assis sur quoi ?
tu as le soucis du détail, bravo 🙂 !