Le village de Ban Prasat est particulier : on y trouve des dizaines de homestay, des hébergements chez l’habitant. Le principe est simple : on appelle à un numéro (certainement le numéro du seul personnage du village qui parle quelques mots – légers – d’anglais) et on fixe un rendez-vous approximatif dans le village. Une fois là-bas, on découvre notre interlocuteur, qui s’est avéré être le professeur du village, qui nous emmène dans une des famille du village afin d’y passer une après-midi et une nuit. Ah, et petit détail… nos hôtes ne parlent pas un mot d’anglais… pas un ! On s’est donc débrouillés en mimant, en dessinant… Une bien jolie expérience qui a montré à tous et en particulier aux enfants qu’on pouvait passer de super moments même sans pouvoir communiquer autrement qu’avec des gestes et des sourires.
Nous avons été accueillis par Phanom avec un goûter copieux : des fruits, mais aussi du riz, du porc, des oeufs…
Puis deux spécialités cuites dans des feuilles de bananiers, on n’a pas pu déterminer exactement de quoi il s’agissait.
Tout le monde s’en est mis plein la panse, pour un goûter c’était du sérieux.
Les enfants ont à leur tour copieusement nourri les poissons, ils ont dû vider la nourriture de la semaine en quinze minutes dans le bassin…
Puis Phanom les a installés devant des cartoons à l’étage pendant qu’on essayait de se causer par mimes en bas.
On a trouvé dans le village une laverie pour y faire une lessive. C’est parti avec le petit panier! Comme les autochtones!
Il y a même Mathilde qui nous a aidés !
Le soir, enfin quelques heures plus tard, re-repas et bon moment d’échange avec Phanom et son mari dans l’espace ouvert sous la maison, leur salon en quelque sorte.
Comme on a dit, quand les mimes ne suffisent pas, on sort le papier et on gribouille trois chiffres ou on essaie un croquis. Là je crois qu’il était question de l’âge de chacun…
Thiam, le mari, nous a fièrement montré un livre sur les philosophes des villages dans lequel il apparaissait pour le village de Ban Prasat. C’est en effet lui qui avait il y a quelques années poussé le village à mettre en valeur les découvertes archéologiques de la région et à développer le homestay. On l’a chaleureusement félicité et on l’a immortalisé devant la page du livre qui parle de lui.
Mathilde a joué à la coiffeuse avec Phanom c’était très drôle car elle la peignait avec des peignes et brosses trouvées sur place. Elle a joué ensuite avec Anne… mais elle l’a coiffée avec le peigne à poux de la famille !!! Gros dégoût pour Anne et rigolade pour Etienne qui regardait la scène quand Anne a compris ce qu’elle avait planté dans les cheveux…
Les garçons, eux, on smashé toutes les bébettes volantes de la maison avec leur raquette électrique… BZZZZZZZZZZZZZZZZ …
Pour la nuit, nous étions installés par terre sur des matelas dans une chambre, sous une énorme moustiquaire rectangulaire rose (whouaaa c’est trop beau, dixit Mathilde…). La nuit fût bonne, et le réveil étonnement tardif (07h00) compte tenu des cris de coqs etc…
Et au réveil… c’était l’anniversaire d’Etienne !! Il a reçu au petit-déjeuner un cadeau de toute la famille…
Une pintade, ahahah ah la bonne blague, c’est ces pintades qui nous ont réveillés plein de fois en camping en Afrique, ils avaient trouvé une statuette avant de partir d’Afrique les coquins !
Phanom nous a aussi offert un bracelet … en ficelle de cuisine ou en faux-fil, deux tours du bras et un noeud… Minimaliste, il y avait certainement une combine symbolique que nous n’avons pas compris, on a dit merci en souriant…
En parlant de Phanom, petit tour de sa cuisine…
avec aussi de quoi bosser à l’extérieur. Promis, il n’y avait rien de plus, juste ça…
Et cette fois-ci, on a pensé à faire une photo de tout le monde avant de partir :
Et avec la maison, traditionnelle et typique comme on les aime :
On a vraiment bien aimé cette journée passée avec Phanom et son mari, c’était très sympa et très enrichissant.
ohh un chalet suisse ?! 😛
Bonne anniversaire mon grand
merci Jeannus ! A toi aussi avec un poil de retard 🙂