On retrouve la plage à Celestun

Nous devons passer quelques jours au bord de la mer, dans la ville de Celestun. Le trajet pour y aller depuis Campeche n’est pas trop long, mais nous devons rouler sous des trombes d’eau. Si cela n’est pas inhabituel en cette période de l’année au Mexique, c’est la première fois qu’on rencontre une si grosse averse qui dure si longtemps. Après une dernière heure de route faite quasi exclusivement sous un gros orage, nous arrivons à Celestun et nous trouvons notre hôtel.

Comme la fin de la journée approche, nous partons à pieds chercher un restaurant. Nous remarquons bien vite que le niveau de l’eau est très élevé, et en certaines parties de la ville les trottoirs et les routes sont carrément inondés sous plusieurs centimètres d’eau.

La pluie continue de tomber abondamment, et c’est trempés que nous arrivons au restaurant.

Nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur, et nous testons le homard, tout frais et pêché le jour. On en prend un petit de 350 grammes. Dommage, ici le beurre a toujours un goût de beurre rance (il ne l’est certainement pas mais il en a le goût, même lorsqu’il sort du supermarché. On en a testé au moins une demie-douzaine et il a toujours ce mauvais goût !) alors comme on avait demandé avec du beurre à l’ail (sans se rappeler du détail du beurre rance) ben ça gâchait un poil la dégustation. Mais bon, clairement, c’est la classe le homard !

Notre hôtel, le San Julio, est assez sobre et spartiate, il dispose de six chambres avec deux doubles lits, donnant toutes sur une petite cour en sable.

Nous avions réservé la chambre pour 5 personnes, et avons donc demandé le 5e lit. Le patron (un bonhomme assez court sur pattes mais d’au moins deux fois le poids d’Etienne, type vieil ours mal luné – un peu sympa – mais mal luné) arrive avec un … hamac ! Heu… on a prévu 3 nuits ici monsieur… Il part en baragouinant qu’il n’a pas d’autres lits, qu’il va voir,… Nous on reste jouer dans notre chambre en l’attendant.

Il arrivera finalement quelques dizaines de minutes plus tard avec un matelas tout à fait correct, que nous pourrons poser à côté des deux lits doubles.

Le gros avantage de l’hôtel c’est qu’au bout de la petite cour en sable… se trouve la plage ! Quelques parasols, le sable, un filet de volleyball, l’eau…

On y passera de super bons moments, dans l’eau ou à l’ombre du parasol.

Mathilde reine du gloss en plein relooking de son père : 

Parties de volley, de foot-volley, de foot…

Ou simple contemplation, au soleil…

Le soir, les couchers de soleil étaient spectaculaires, nous avons vu arriver un énorme nuage sur le ciel, c’était assez étrange comme impression.

Tout cela n’a pas empêché les enfants de jouer au foot !

Et nous, on a adoré passer nos journées et nos soirées à ne rien faire d’autre qu’à jouer dans l’eau et à traîner sur la plage.

Comme l’hôtel ne servait pas de petit-déjeuner et que les restaurants connus pour le faire étaient fermés deux jours sur les trois où on était là, on s’improvisait des petits-déjeuners dans la chambre ou sous le parasol. Pas grand mais au final ça le faisait !

Alors, elle n’est pas belle, la plage de Celestun ? Ajoutez à ces paysages des petites scènes de vie des Mexicains qui viennent passer leur dimanche dans l’eau, avec parasols, caisses réfrigérantes et pique-niques, c’était vraiment un endroit sympa ! Typiquement local, comme on les aime.

Et toute la famille se souviendra de cette ville car en sortant manger, le dimanche soir, on a assisté à une bagarre entre deux villageois qui avaient trop profité de la Corona fraîche ! L’un courait pieds nus derrière l’autre en vélo (mais pas longtemps), empoignades, jet de cailloux, jet du vélo, essai de jet de brique (trop lourde semble-t-il), le tout accompagné de cris aigus des femmes des deux lascars, au milieu d’une grande foule amusée par tout ce bardzouingue ! On voyait bien que cela avait tout d’une bagarre de souillasses, pas très spectaculaire, du genre les cascades dans Derrick. Mais ayant peur que cela ne se termine à coup de machettes (on est au Mexique quand même! Ça peut être plus gore que Derrick!), Anne a très vite demandé aux enfants de rentrer à l’hôtel. Étienne est resté assister à la scène, en compagnie du propriétaire de notre hôtel qui s’amusait de la situation. Pour aller au restaurant, on a préféré passer par la plage ! Pour les enfants, ça a été une sacrée aventure et on a du débriefé très longtemps!

(3 commentaires)

  1. La vie en rose pour Mathilde magnifique petite fille et son maquillage ……. belles photos de plage et vive les vacances profitez bien c’est bientôt la rentrée non ?????? bisous

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